Le travail : un remède anti-dépression ?

Une étude universitaire révèle que continuer à travailler pendant une dépression peut aider les patients à mieux gérer leur maladie. Elle prône tout de même l’aménagement de l’environnement de travail, pour permettre aux salariés malades de poursuivre leur activité.

Plutôt travailler ou s’absenter en cas de dépression ?

D’après une étude conjointement menée par l’université de Melbourne et le Menzies Research Institute de l’université de Tasmanie, continuer à travailler serait plus bénéfique pour la santé des personnes dépressives que prendre un congé maladie. Sans surprise, les coûts liés à une absence pour dépression (mesurés en perte de productivité, frais de médicaments et de soins et coût de remplacement d’un salarié absent pour maladie) seraient plus élevés chez les cadres que chez les ouvriers.1

L’étude affirme ainsi qu’une meilleure compréhension des conséquences globales de l’absentéisme et du présentéisme au travail, dans un contexte de dépression, est nécessaire. Cela permettrait aux professionnels de santé de formuler des recommandations ciblées pour tous, employeurs et collaborateurs.1

Proposer des aménagements aux salariés en dépression

L’étude recommande ainsi le déploiement de politiques d’entreprise dédiées à la gestion des problèmes mentaux. Celles-ci devraient promouvoir la continuité du travail moyennant des dispositifs d’assouplissement : aménagements d’horaires et de tâches ou encore, par exemple, des adaptations de l’environnement de travail. La santé et le bien-être des patients bénéficieraient tout particulièrement du maintien d’une routine quotidienne et au soutien des autres collaborateurs. Autant d’éléments facilitant les soins et le rétablissement.

 

Source :

  1. Université de Melbourne – Working during depression can offer health benefits to employees                             http://www.sciencedaily.com/releases/2014/09/140910102910.htm

 

FR-NPDEP-0341 – Juin 2023